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En inaugurant le parc Walt Disney Studios le 16 mars 2002, la chanteuse Tina Arena ne croyait pas si bien dire. « Good luck Walt Disney Studios. Good luck. » Car de la chance, il allait en falloir à Disneyland Paris pour assurer la réussite de son second parc.
Pour comprendre le fiasco WDS, il faut remonter à la convention passée avec l’état français en 1987 pour la construction d’un complexe Disney à l’est de Paris. Elle comprenait bien sûr le parc Disneyland, un parc hôtelier, des centres de conventions et un centre de divertissement mais aussi la construction d’un second parc. À l’époque de la signature naturellement, tout ce petit monde était enthousiaste et particulièrement certain du succès commercial d’EuroDisney – Michael Eisner en tête. Or la structure financière de la société et un produit mal adapté aux cultures et usages européens eurent raison de l’euphorie dès débuts. Ainsi EuroDisney, en dépit d’une offre extrêmement qualitative, fut un énorme flop financier. La société plongea la tête sous l’eau et accumulera une dette abyssale sans précédant dans le secteur des parcs à thèmes.
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