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Il y a des voyages qui comptent un peu plus que d’autres. Après des années d’attente, celui dont il est question aujourd’hui en fait partie : ma toute première visite à Disneyland Resort à Anaheim en Californie. Aujourd’hui plus que jamais, le premier et seul parc à thème créé par l’oncle Walt Disney est considéré par beaucoup comme le meilleur parc Disney pour sa capacité à faire cohabiter des attractions résolument modernes et d’autres, plus anciennes, entrées dans le panthéon des attractions mythiques que supprimer passerait pour un crime contre l’humanité. Alors que Disneyland fête cette année ses 60 ans, examinons ensemble si l’excellente réputation du parc aux 16 millions de visiteurs annuels n’est pas un peu surfaite avec un gros Contrôle Qualité!
En tant que visiteur régulier de Disneyland Paris, je suis habitué à un resort où la conception a été maîtrisée de bout en bout : de grands espaces conçus pour accueillir beaucoup de monde, zéro intrusion visuelle du monde extérieur et un masterplan cohérent et aéré – le fait que le Parc Disneyland n’ait quasiment pas évolué en 23 ans d’existence aide aussi, c’est vrai. A l’époque où Walt Disney créa Disneyland, nul ne pouvait prévoir où le projet allait l’emmener. Par conséquent Disneyland est un parc plus petit et les dimensions des allées et bâtiments sont plus petites également – c’est particulièrement frappant sur Main Street USA. Cela crée régulièrement pas mal d’embouteillages dans les allées. Les intrusions visuelles sont moins maîtrisées qu’à Paris puisque au moment de créer son parc, Walt Disney n’avait pas imaginé un tel succès et une multitude d’hôtels et de commerces touristiques se sont installés en face (oui oui, littéralement sur le trottoir d’en face), ce qui est un peu déroutant de prime abord quand vous êtes habitué à Disneyland Paris (DLP) ou du Magic Kingdom de Walt Disney World (MK, WDW), où les parcs sont situés au milieu de terrains idylliques de la taille d’une petite ville.
Mais tout cela est vite oublié une fois franchies les grilles du parc. Oui le parc est petit, mais à la différence de DLP ou du MK, Disneyland (DL) possède une trèèèèèès grande collection d’attractions. Là où l’offre de DLP repose principalement une poignée de grandes attractions dites ‘E-Ticket’, DL propose de nombreuses attractions de taille moyenne en plus des E-Tickets. Le résultat est donc un parc très compact, particulièrement dense en attractions, boutiques, restaurants, dans lequel il n’est pas toujours très apaisant de se balader pour peu qu’il y ait un peu de monde. Heureusement, à l’inverse de Disneyland Paris, le parc est dans un état impeccable et opéré d’une main de maître. A Disneyland, les files d’attentes sont bien gérées et les pannes – qui m’ont semblé bien moins fréquentes qu’à DLP où elles font maintenant partie de la norme – ne durent jamais très longtemps (coucou Big Thunder Mountain à DLP qui a besoin d’une heure pour redémarrer *dès le moment où la panne est réparée*).
Bref, passons aux attractions avec la star des stars : Indiana Jones Adventure : Temple of the Fobridden Eye. Un monument qui mérite tous les superlatifs et éloges que les heureux riders lui attribuent depuis 1995. En guise d’introduction, une file d’attente aussi longue et immersive que celle de Pirates des Caraïbes (Paris) qui nous emmène au fin fond d’un temple en pleines fouilles archéologiques. En plat de résistance, un ride system phénoménal (EMV: Enhanced Motion Vehicle) remarquablement programmé pour mettre en valeur et dramatiser davantage des décors sublimes. Le gros de l’attraction se déroule dans une unique et très grande scène/salle que nous parcourons en jeep, en nous offrant d’abord une impressionnante vue d’ensemble avant de l’explorer sous tous les recoins. Tantôt dans des coins reculés, tantôt en la traversant sur un pont qui surplombe une marre de lave bouillonnante et fumante. Une expédition épique et spectaculaire où de bonnes sensations cohabitent avec un storytelling bien ficelé : ne regardez jamais l’idole Mara dans les yeux ou il vous arrivera des malheurs. Vous vous en doutez, tout est fait pour que votre regard soit attiré dessus! Amusant et bien exécuté. J’ai presque honte d’avoir été aussi élogieux sur Dinosaur à Disney’s Animal Kingdom, au ride system identique, mais doté d’une storyline pauvre et de décors rudimentaires.
Pour être 100% honnête, il faut toutefois reconnaître les petits écarts d’Indy : les deux passages qui suivent la salle principale sentent bon la coupe budgétaire : un couloir plongé dans le noir total, et dans le suivant, d’hostiles momies (ou je ne sais pas quoi) sont peintes à même les murs. Scandale!
Récemment, des effets en vidéo projection mapping sont venus consolider l’attraction pour renforcer la storyline, et c’est un régal. Je n’ai pas arrêté de penser que Disneyland Paris aurait dû construire cette attraction avant Tower of Terror et Ratatouille: L’aventure Totalement Toquée de Rémy (lisez ma review de l’attraction) car Indy est si impressionnant que je serais capable de revenir à Disneyland juste pour cette attraction. Et des visiteurs qui reviennent, c’est tout ce dont DLP à besoin. Ratatouille et Tower of Terror ont leurs qualités, mais pas l’impact d’Indiana Jones Adventure. Oh que non.
Indy n’est pas la seule attraction à avoir reçu une update laissant la pare belle au vidéo projection mapping. Le dark ride classique Alice in Wonderland et Big Thunder Mountain intègrent désormais des vidéos habilement projetés sur des décors physiques.
Le résultat est sans appel : habilement intégré dans des décors tangibles, le vidéo mapping est à ce jour la meilleure façon d’utiliser de la vidéo dans une attraction. Si excellents soient-ils, les dark rides à la Universal (Spider-Man, Harry Potter, Simpsons Ride, Ratatouille…) qui reposent beaucoup sur sur des écrans n’arriveront jamais à la cheville des dark-rides qui utilisent principalement des décors et animatroniques tangibles.
Parmi les petits dark rides classiques de Fantasyland à Disneyland, Alice In Wonderland est celui qui m’a le plus séduit. Donc il propose désormais un excellent mix de décors physiques et de vidéos où il est parfois difficile de distinguer les décors des projections, et cela sans lunettes 3D sur le nez, ce qui est un sacré tour de force doublé d’un gros coup à l’entrejambe de Spider-Man et ses amis à écrans 3D.
Quand à Big Thunder Mountain, si le parcours est relativement classique et similaire à Paris, il est rafraîchissant de découvrir les mêmes effets et animatroniques en fonction, alors qu’ils sont hors service depuis une dizaine années à Paris – normal. L’ensemble est plus spectaculaire à Paris (le roller coaster est situé sur une île au milieu d’un lac) mais la version de DL offre une vue de près sur l’attraction, chose impossible à DLP. Tout comme à WDW, où il n’est pas aisé de trouver une belle vue sur l’attraction, ce qui est assez bête quand on met tellement d’argent dans une scénographie extérieure. A DL, la nouvelle scène avec vidéo mapping et fumée offre un beau climax à l’attraction, mais le résultat est peut-être encore plus saisissant sur Alice in Wonderland. En tout cas, ces améliorations d’attractions vieillissantes leur offrent un peu de modernité sans les dénaturer. Pour les phobiques du tout-à-l’écran, ces updates sont vraiment prometteuses pour l’avenir de l’intégration de la vidéo dans les attractions – en tout cas chez Disney.
D’autres attractions classiques ont également reçu un petit plus récemment. Une semaine avant ma visite, Haunted Mansion venait de recevoir un nouvel animatronique : Hatbox Ghost. Initialement présent dans la scène du grenier lors de l’ouverture de l’attraction en 1969, il fut rapidement supprimé… pour enfin revenir afin de célébrer les 60 ans de Disneyland cette année. L’effet de disparition/réapparition de la tête du fantôme dans la boite qu’il porte en main est surprenant et réaliste. Je cherche encore le procédé technique. Twitter a presque failli imploser le jour de la réapparition du Hatbox Ghost tant les fans locaux étaient aux anges. Un expert nous explique en trois points pourquoi ce retour est important:
@parcorama 1) The recognition of a lost character 2) The built up nostalgia 3) The effect is basically Shiriki from DisneySea, which ROCKS.
— Brian (@bkroz_) May 20, 2015
Pour le reste, je dois dire que les effets ajoutés il y a quelques années sur la version floridienne m’ont manqué à Disneyland.
Splash Mountain, très similaire à la version de Walt Disney World, m’a procuré le même sentiment. Je trouve la version d’Orlando légèrement plus léchée par endroits. Entre parenthèses, je vous invite à lire ma review du Magic Kingdom de Disney World pour plus de comparatifs entre les versions françaises et américaines d’autres grandes attractions.
Sur It’s A Small World, quitte à me fâcher avec l’opinion publique, c’est toujours la version parisienne que je préfère, pour la simple raison qu’on y trouve moins de vieux et vilains décors en papier mâché et paillettes couverts de poussière. Je n’ai jamais aimé les 1001 styles et textures de cette attraction qui la rendent incohérente et peu travaillée à mon goût de maniaque psychorigide. Si beaucoup de monde voit un chef d’oeuvre en It’s A Small World, moi je vois un bricolage d’enfant de 5 ans, c’est limite si on ne voit pas le surplus de colle Pattex dégouliner sur les bords. Dans le cas de Disneyland, c’est aussi l’unique attraction qui m’a semblé visiblement sale. Cela dit, j’apprécie néanmoins la version originale de Californie pour y retrouver la patte de Mary Blair (formes géométriques, traits et contours naïfs…) qui brille par son absence à DLP.
Pirates des Caraïbes est plus sympathique en Californie qu’en Floride, bien plus long aussi. Mais des trois versions, je préfère le splendide build-up de la version Parisienne grâce à sa file d’attente longue et mystérieuse ainsi que son implantation dans une forteresse caribéenne. Son homologue californien propose une file d’attente très sommaire et moins où l’action commence à la Nouvelle Orléans afin de se fondre dans New Orleans Square – une zone charmante mais que j’ai peu eu le temps d’explorer.
Ma scène favorite est celle où notre bateau passe au milieu d’un combat de boulets de canon entre le galion de Barbossa et une forteresse ennemie car la scène est plongée dans un épais et mystérieux brouillard. Forcément ça me parle : les trois quarts des effets de fumée du parc de Paris sont aux abonnés absents depuis une éternité. Contrairement aux puristes, les personnages de la saga cinématographique qui y ont été ajoutés ne me posent pas de problème tant leur présence est légère et ne dénature pas le concept d’origine. Et puis il faut accepter la légitimité de la présence de Jack Sparrow. Après tout les films inspirés de l’attraction sont des devenus des classiques du cinéma familial hollywoodien. Il est peut-être trop tôt pour s’en rendre compte mais Jack Sparrow est l’Indiana Jones des années 2000. D’ailleurs je met ma main à couper que Pirates of the Caribbean à Shanghai Disneyland sera une telle claque que les même fans les plus pointilleux oublieront vite leurs principes et exigeront une copie de l’attraction chez eux.
Roger Rabbit Car Toon Spin est un dark ride délirant dans l’univers de Toon Town qui commence par une file d’attente étonnamment immersive pour ce type d’attractions de taille moyenne. En général je ne suis pas un grand fan de thématisation toonesque qui regorge de couleurs criardes et de formes chelou comme si tout était mou, mais dans ce dark-ride, où l’environnement, et notamment la lumière est bien maîtrisée, c’est nickel. Les décors regorgent de trouvailles visuelles amusantes typiquement cartoonesques, mais l’aspect le plus inédit est dans les véhicules, que les visiteurs peuvent faire tourner à leur gré comme dans les tasses de thé d’Alice. Une vraie bonne surprise. Bon par contre, pour moi ils peuvent raser le reste de Toon Town, ses couleurs criardes et ses formes chelou toutes molles quand ils veulent.
Autre dark-ride exclusif à Disneyland : Mr Toad’s Wild Ride. Similaire en taille et en genre aux petits dark-rides en lumière noire de Fantasyland. C’est gentil mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable et je ne comprend pas l’adoration des fans pour ce machin. La nostalgie je suppose, mais cet article est déjà assez long que pour débattre si c’est un argument valable pour maintenir une attraction en vie ad vitam eternam.
Au rayon des exclusivités toujours : Finding Nemo Submarine Voyage. Initialement ouvert en 59, l’attraction a été rouverte et thématisée sur Le Monde de Nemo en 2007. Il s’agit d’un long, très long dark ride sous-marin où les décors sont installés au fond d’un lac. Une idée originale qui doit être un cauchemar question maintenance et opération. D’ailleurs la plupart des animatroniques du lac étaient HS. Je l’ai fait à la tombée de la nuit, et les décors ne sont pas éclairés, ce qui est un peu idiot. Cela dit, l’ensemble est franchement impressionnant et les projections vidéo sont bien intégrées dans les décors de la partie intérieure. Très bizarre mais très réussi ce Submarine Voyage!
Pas très loin, au coeur d’un Tomorrowland très dépassé, très étriqué et très vilain, voici Space Mountain. Pour y accéder, il vous faudra traverser un long hall horriblement 80’s qui fait également office de restaurant fast food. L’ensemble de la file d’attente rappelle fortement les représentations du futur d’Europa Park : très daté 80 avec beaucoup de matériaux tacky – et oui, je sais que c’est Europa Park qui a copié, pas l’inverse. Ensuite, on accède à une sorte de grande terrasse vide au premier étage pour faire la file. Une file qui ne désemplit pas malgré la douce obsolescence de l’attraction. Évidemment j’ai la version parisienne et son parcours plus intense en tête, mais clairement, cette vieillerie ne vaut pas les 50 minutes d’attente affichées en permanence. FastPass obligatoire.
Cela dit, cette version est bien plus sympathique que son homologue floridien, pourtant quasiment similaire. Le parcours est plus long, l’audio est catchy et embarqué dans les trains et la gare, si 80’s soit elle, n’est pas le parc-à-boeufs bruyant et oppressant de Walt Disney World. Mais bon, il faudrait refaire le gros de la déco de la file et du ride, et changer le ride system pour en faire quelque chose de plus pertinent en 2015. A vrai dire, c’est tout Tomorrowland qui est à revoir. Toute la zone n’est qu’une montagne de problèmes : la direction artistique et la scénographie fait mal aux yeux et les flux de visiteurs sont chaotiques quel que soit l’heure.
A l’inverse de Disneyland Paris, le Sleeping Beauty Castle californien est minuscule et vous ne trouverez pas de dragon super génial dans la cave (puisqu’il n’y en a pas). A la place, un charmant walktrhough propose une succession de vitrines animées retraçant les scènes clé du film. Un véritable trésor bien gardé. La variété des vitrines et des effets spéciaux (à nouveau, un mélange équilibré de décors physiques et de vidéo) est épatante et l’ambiance intimiste et feutrée ne fait pas de mal si vous avez besoin de vous isoler de la foule un moment. En outre, cette attraction capture la différence majeure entre Disneyland Paris et Disneyland, Anaheim : le parc de Californie n’est pas une extravagance architecturale massive et parfaite mais il a bien plus de charme.
Par contre, le château est si petit qu’il serait bienvenu de le raser pour le remplacer par quelque chose de plus spectaculaire, mais ce serait toucher au joyau le plus précieux de l’héritage de Walt Disney à Disneyland. Gare à l’émeute.
Voilà, je n’ai pas testé les attractions ou shows dont je n’ai pas parlé car ils sont similaires à DLP ou WDW (Blanche Neige, Pinocchio, Star Tours, Buzz Lightyear…) ou parce qu’ils étaient fermés (Matterhorn Bobsleds, Fantasmic) ou que je m’en foutait, tout simplement (Autopia, Piraites’ Lair, Tiki Room, Tarzan’s Tree House). Quand vous n’avez que deux jours à passer dans ces parcs très denses avec tant de trucs géniaux, vous devez être stratégique. Faire et re-faire des chefs d’oeuvre comme Indiana Jones Adventure est plus important à mes yeux que de faire un tour d’Autopia ‘juste pour voir’. Une question de bon sens.
Le portfolio d’attractions de Disneyland n’est pas seulement riche en quantité: il est riche en attractions fantastiques. Au delà des rides, il faut souligner la restauration offrant un bon rapport qualité prix, et un personnel remarquablement qualifié et amical sans être complètement zinzin comme à Walt Disney World, voire glacial comme à Paris (ok j’exagère, c’est ‘seulement’ un cas sur deux sur base de mon expérience personnelle). A plusieurs reprises, j’ai été surpris par l’efficacité, la connaissance pointue et la pro-activité des employés du parc. Évidemment, le service client exemplaire US et la profonde gentillesse des américains sont des valeurs qui ne s’exportent pas comme ça. Cette différence culturelle impacte fort positivement l’expérience visiteur et je doute que toutes les formations au personnel de Disneyland Paris puissent un jour parvenir au même résultat.
Je sais que c’est voir les choses à l’envers mais Disneyland m’a beaucoup fait penser à Europa Park (dans le bon sens du terme) : un melting pot où les thèmes se chevauchent les uns les autres : ‘Tiens un monorail-du-futur au dessus des tasses rose bonbon d’Alice sur fond de yodeling suisse!’ C’est inexplicable mais j’aime bien. Un parc extrêmement dense en attractions, spectacles, boutiques et visiteurs aussi. Le manque d’espace est visible un peu partout comme en témoignent les files d’attentes fixes installées à même les allées du parc, et les nombreux embouteillages de visiteurs. Aussi, comme à Europa Park, il y a des petites fautes de goût. Pas aussi nombreuses et choquantes qu’à EP forcément, mais le bazar qu’est Tomorrowland ou les statuettes de Blanche Neige genre nain de jardin à côté du château, certainement chargées d’histoire et donc forcément de la plus haute importance, ça fait un peu tache.
Pourtant, ces petits défauts n’empêchent pas Disneyland de se classer sans peine en tête des meilleurs parcs à thèmes du monde. Une fourmilière pleine à craquer qui ne l’empêche pas pour autant d’être très cosy. Disneyland est un pionnier des parcs à thèmes qui ont choisi de proposer une offre de haute qualité. Soixante ans plus tard ce leitmotiv est toujours intact et seule une minorité de parcs ont emboîté le pas, malheureusement. Focrément, l’effet nouveauté joue un peu, mais après avoir visité Paris, Orlando et Anaheim, je pense que je suis officiellement #TeamDisneyland.
Évidemment le trépident Disney California Adventure, son mastodonte CarsLand et sa ravissante Buena Vista Street comptent pour beaucoup dans cette préférence. Ce sera l’objet du prochain Contrôle Qualité. Totalement inattendu n’est-ce pas?
Une collection de tueries
Disneyland propose des attractions parmi les meilleures du monde et des grands classiques – souvent les modèles originaux, les puristes apprécieront.
La quantité
Disneyland est de loin le parc Disney comptant le plus d’attractions… Ca nous change de DLP, WDSP, DAK et DHS.
L’état général
Malgré ses 60 ans, Disneyland ne fait pas son âge. L’entretien et les opérations sont au top.
Tomorrowland
Il est grand temps de faire quelque chose. Allo, Star Wars? Vous faites quelque chose dans les 5 années à venir? C’est pour une urgence.
La foule
Les allées sont petites et les embouteillages sont fréquents.
Le merchandising
Je ne l’ai pas évoqué parce que ce n’est peut-être qu’occasionnel, mais je n’ai pas trouvé les merveilles vintage auxquelles je m’attendais. Et le merchandising des 60 ans est une abomination. Ou êtes-vous Kevin Kidney et Jodi Daily?
Et vous, avez-vous déjà visité Disneyland? Ou rêvez-vous d’y aller? Comment le comparez-vous aux autres parcs Disney? Je suis curieux de connaître votre avis sur la question, les commentaires sont là pour ça!
Enfin, n’oubliez pas de lire la seconde partie de ce Contrôle Qualité avec ma review du parc récemment rénové Disney California Adventure!
Some voyages matter more than others. After years of waiting, the subject of this review is one of these: my very first visit to Disneyland Resort in Anaheim, California. Today more than ever, the first and only theme park created by Walt Disney is often considered the best Disney park for its ability to combine modern attractions and older ones, which entered the pantheon of legendary rides… And removing them would be seen as a crime against humanity. While Disneyland is celebrating its 60th anniversary, let’s check if the stunning reputation of the park where it all started is well deserved or overrated with a big fat Quality Control review!
As a regular visitor of Disneyland Paris, I’m used to a resort where design has been mastered from A to Z: large spaces ready to host big crowd patterns, zero visual intrusion from the outside world and a consistent masterplan – of course the fact that the Disneyland Park from Paris that has hardly evolved in 23 years of existence helps a lot. Back when Walt Disney created Disneyland, no one could predict it would be such a huge success. So Disneyland is a smaller park and the walkways and buildings are smaller sized – it’s especially obvious on Main Street USA – so if you’re familiar with younger Disney parks, expect a lot of traffic jams in the pathways. Visual intrusions are also less controlled than in Paris because when he designed the park, Walt Disney had not expected so many guests and many hotels and tourist outlets appeared right in front of Disneyland (literally : on the opposite side of the street), which is slightly odd at first when you are used to Disneyland Paris (DLP) or the Magic Kingdom at Walt Disney World (MK, WDW), where the parks are located in the middle of city-sized lands entirely owned by Disney.
But it’s easily forgotten once you enter the gates of the park. Yes the park is small, but Disneyland (DL) has a much larger collection of attractions. While the ride lineup of DLP is mainly based on a handful of classic E-Ticket attractions, DL offers much more mid-sized attractions as well, in addition to the E-Tickets. The result is a very compact park, especially heavy in attractions, shops and restaurants, where strolling is not a relaxing experience if it’s slightly crowded. Fortunately, unlike Disneyland Paris, the park is incredibly well operated and maintained. In Disneyland, queues lines are well managed and ride breakdowns seemed much less frequent than in DLP – where those are now part of the norm – and never last too long (shout-out DLP’s BTM who needs an entire hour to restart *as the moment the problem is fixed*).
Anyway, let’s talk about the rides with the biggest headliner: Indiana Jones Adventure: Temple of the Fobridden Eye. A monument that deserves all the superlatives and high praise its happy riders give it since 1995. As an introduction sequence you’ve got a long and immersive queue as beautiful as Pirates of the Caribbean’s in Paris. It takes you right in the middle of a temple where archeology research is in full swing.
But here’s the main course: a phenomenal ride system (EMV: Enhanced Motion Vehicle) remarkably programmed to highlight and dramatize even more the sublime scenery. Much of the attraction happens in a unique and very large room/scene that will soon be toured by our jeep. First the vehicle shows us an impressive overview of the massive temple before exploring every corner of it. Sometimes in remote areas, sometimes crossing a bridge that overlooks a pool of hot, smoking lava. It’s an epic and spectacular expedition where fun thrills are mixed with solid storytelling: do not look the idol Mara in the eyes or misfortune will happen to you you. But of course, everything is done to make you look right into the idol’s eyes! It’s a lot of fun and very well executed as well. I am almost ashamed to have been so praiseful about Dinosaur at Disney’s Animal Kingdom, which has the same ride system but poor storyline and scenery.
To be 100% honest, the two passages that follow the main room scream budget cuts: one entire portion is in absolute darkness and in the next one, hostile mummies (or something) are *just* painted on the walls. *dramatic eye roll* I couldn’t stop thinking that Disneyland Paris should have built this attraction before of Tower of Terror or Ratatouille : The Adventure (read my review) because Indy is so impressive I could totally return to Disneyland just for this ride. And returning guests is all DLP needs. Ratatouille and Tower of Terror sure have qualities, but not the power of Indiana Jones Adventure.
Recently, video projection mapping effects have been added to enhance the attraction, and it just makes the storyline even more consistant. But Indy is not the only attraction that received a video mapping-heavy upgrade. The classic dark ride Alice in Wonderland and Big Thunder Mountain now include cleverly projected videos on tangible sets. The result: when cleverly integrated into physical sets, video mapping is, to this day, the best way to use video on an attraction. As brilliant as they are, dark-rides à la Universal that rely mainly on screens (Spider-Man, Harry Potter, Simpsons Ride, Ratatouille…) will never touch rides that mainly rely on tangible sets and animatronics.
From the large classic dark-ride collection of Disneyland’s Fantasyland, Alice In Wonderland is my favorite, by far. It now offers an excellent mix of practical scenery and videos where it is sometimes hard to realize whether what you see is tangible sets or projection mapping… without 3D glasses on! Now this is a serious kick in the nuts of Spider-Man and his 3D screen friends, isn’t it?
While Big Thunder Mountain is pretty similar to Paris, it’s so cool to see the same effects and animatronics alive and kicking. All of these have been out of order for years in Paris – ya know, just the DLP norm once again. Of course the overall landscape is most spectacular in Paris where the roller coaster is located on an stunning island in the middle of a lake. Big Thunder Mountain in Disneyland provides a very close look on the attraction for non-riders, something that’s impossible in DLP. And WDW as well, where it’s not easy to find a nice viewing spot on the attraction. Which is pretty stupid when you put so much money in outdoor theming.
In DL, the new scene includes video mapping and smoke effects. It’s a beautiful climax to the attraction but the overall result is perhaps most striking on Alice. Anyway, these improvements on aging attractions offer them a layer of modernity without corrupting the original concept and story, and it’s just great. To all the screen-based-ride phobics out there, these enhancements are really promising for the future of video integration into theme park attractions – at least at Disney.
Other classic attractions also received a little extra lately. A week before my visit, the Haunted Mansion had just received a new animatronic: the Hatbox Ghost. Initially present in the attic scene at the opening of the attraction in 1969, it was quickly removed… to finally return to celebrate the 60th anniversary of Disneyland this year. The effect of disparition/appearance of the phantom head to the box he carries in hand is amazing and incredibly realistic. I’m still trying to understand for the trick. Twitter nearly imploded the day the Hatbox Ghost returned. Local fans were ecstatic. In three simple bullet points, an expert explains why Hatbox Ghost’s return matters:
@parcorama 1) The recognition of a lost character 2) The built up nostalgia 3) The effect is basically Shiriki from DisneySea, which ROCKS.
— Brian (@bkroz_) May 20, 2015
Also, I must say that I missed the lovely effects added a few years ago on the Florida version.
Splash Mountain, yet very similar to the version of Walt Disney World provided me the same feeling. I find the Orlando version better looking here and there. By the way, I recommend you read my review of Disney World’s Magic Kingdom for more comparisons of French and US versions of classic rides.
Ok now let’s argue about It’s A Small World. Sorry Public Opinion but the French version is still my favorite because there are fewer old and ugly and cheap paper mache dolls and decorations and glitter covered with dust everywhere. As a psychorigid person, I never liked the 1001 different styles and textures that make this attraction inconsistent and tacky looking to me. While thousands of people see a masterpiece in It’s A Small World, All I can see is a big ass five years old’s DIY papercraft. It looks so DIY you could almost see glue residues here and there. It’s also the only attraction in Disneyland that is visibly filthy. That being said, I still appreciate the original version from California because it features Mary Blair’s signature geometric shapes and naive touch that are saddly missing in DLP.
Pirates of the Caribbean is nicer in California than in Florida, and much longer too. But from the three versions I rode, I prefer the splendid build-up from the Paris version in this long and mysterious queue line that takes place in a Caribbean fortress. Its Californian counterpart has a pretty basic queueing area and the story begins in New Orleans in order to blend in New Orleans Square – a lovely area that I haven’t had the time to explore properly. My favorite moment of the ride is when the boat sails right in the middle of a cannonball battle between the galleon of Barbossa and the enemy fortress because the scene is immersed in a thick and mysterious fog. It makes the atmosphere really special. Of course I love it : all smoking and fire effects have been missing for ages everywhere in Disneyland Paris.
Personally, unlike the purists, I don’t have a problem with the characters from the cinematic franchise that have been added because their presence is very light and does not alter the original concept. Also, we must accept the legitimacy of Jack Sparrow. After all the Pirates movies have become a classic saga of Hollywood’s family cinema. Maybe it’s too early to realize but Jack Sparrow is the Indiana Jones of the 2000’s. In that, he deserves a presence in the Disney parks and the ride that inspired the movies seems like quite a leggit location to me – as long he doesn’t get it’s own proper ride. I bet that Pirates of the Caribbean in Shanghai Disneyland will be so amazing that purists will soon forget their principles and demand a clone of the attraction at home.
Roger Rabbit Car Toon Spin is a wacky dark ride located in the Toon Town area that begins with an surprisingly immersive queue for this type of mid-sized attractions. Mid-sized dark-rides like this one are especially missing in DLP. It’s either massive or tiny. I’m usually not a big fan of toonish theming because it often means garish colors and weird shapes, like everything is soft. But this dark-ride, where the environment, including the light is well controlled, is gorgeous and a lot of fun. The sets are packed with funny ideas typical from classic cartoons, but the most interesting aspect of the ride lies in the vehicles: visitors can make the car spin just like Alice’s teacups. Car Toon Spin was a great surprise. That said, they can remove the rest of Toon Town, its garish colors and weird, soft shapes anytime, in my opinion.
There are other exclusive dark-rides in Disneyland: Mr. Toad’s Wild Ride is one of them. It’s similar in size and type to the small black light based dark rides of fantasyland. It’s cute but I think there’s just nothing special to remember. It didn’t provide me a lasting memory and I don’t understand the adoration of some fans for that thing. Nostalgia I guess. And this post is already long enough to debate whether Nostalgia a leggit reason to keep everything alive or not.
Another Disneyland exclusive is Finding Nemo Submarine Voyage. Originally opened in 59, the attraction reopened with a new Finding Nemo theme in 2007. It is a long, very long submarine dark ride where the sets are located at the bottom of a lake. The concept is pretty unique and it must be a nightmare to maintain and operate. As a matter of fact, most of the lake animatronics were out of order. Also I rode it at dusk, and the sets are not illuminated at night, which is a bit stupid. That said, the whole tour is quite impressive and the video projections are well integrated into the scenery during the indoor portion of the ride. As odd as it is, I had a really good time on this Submarine Voyage.
Not too far away, in the heart of a very narrow and constantly crowded Tomorrowland, here comes Space Mountain. To access it, you need to cross a long hallway which is also a fast food restaurant seating area. The entire queue is strongly reminiscent of the same outdated visions of the future you can find in Europa Park: 80’s looking with lots of tacky materials – Don’t get me wrong: of course I know Europa Park is the one that copied Disney. Then you access the outdoor waiting area on a large empty terrace on the first floor. The queue is always long despite the mild obsolescence of the attraction. Obviously I have the Paris version and its more intense thrills in mind, but seriously, Space Mountain is fun but this old thing is not worth the constantly posted 50 minutes wait. Grab a fastpass or stay away from Space Mountain.
However, while they’re both similar I think this version is slightly better than its Orlando counterpart. The track is/seems longer, the audio is catchy, trains have onboard speakers and the station is less claustrophobic than the one from Walt Disney World, full of noise and endless switchbacks. It would probably take an entire revamp of the queue and a whole new, contemporary ride system to make Space Mountain more relevant in 2015. In fact, it’s not just Space Mountain. The whole Tomorrowland needs a revamp.
Unlike Disneyland Paris, California’s Sleeping Beauty Castle is very small and you won’t find a super awesome animatronic dragon in its moat (because there is no moat). Instead, a charming walktrough offers a series of lovely animated window displays depicting key moments of the animated feature. This attraction really is a gem. The variety of displays and special effects (mainly a balanced mix of practical sets and video) is surprising and provides an intimate and cozy atmosphere that is very welcome if you need to take a moment off the crowd. This was definitely one of my favorite spots in Disneyland. This attraction also happen to capture the main difference between Disneyland Paris and Disneyland, Anaheim : it’s less of a perfect, massive themed entertainment extravaganza, but it definitely has more charm.
The castle however, is so small that it would be a good idea to replace it with something more spectacular (sorry I’m from DLP, home of the most beautiful Disney park castle). But it would be like ripping off the most iconic part of Walt Disney’s original legacy at Disneyland.
I have not experienced some attractions or shows because they are very similar to WDW or DLP (Snow White, Pinocchio, Star Tours, Buzz Lightyear…) or because they were closed (Matterhorn Bobsleds, Fantasmic) or because I didn’t care (Autopia, Pirates’ Lair, Tiki Room, Tarzan’s Tree House). When you have only two days to spend in these very dense parks filled with so many great things to do, you need to be strategic. Riding such marvels as Indiana Jones Adventure again and again is more important to me than riding Autopia just because. It’s a matter of common sense.
Disneyland’s attraction portfolio is not only rich in quantity: it is also rich in fantastic rides. Besides the rides, the overall food offering has quite a good value for money and the cast members are remarkably qualified and friendly without being awkwardly overenthusiastic like those from Walt Disney World, or unfriendly as in Paris (ok I’m exaggerating, it’s ‘only’ one in two, according to my personal experience). On several occasions, I was surprised by the efficiency, impressive knowledge and pro-activity of Disneyland’s cast members. Obviously, the great US customer service and genuine kindness of Americans are values that you can’t export overseas just like that. This strong cultural difference positively impacts the visitor experience and I’m not sure that all the employee trainings of Disneyland Paris can one day lead to the same result.
I know it can seem like considering things upside down but Disneyland reminded me Europa Park a lot, in a good way: a compact mish mash where attractions of different styles cross each other: ‘Look! A monorail-from-the-future right next to Alice’s pink tea cups with Swiss yodeling in the background!’ Disneyland is an extremely dense theme park packed with a lot of rides, entertainment, shops and guests too. The lack of available space is obvious as evidenced by the permanent queues lines located in the pathways, and the many traffic jams. Also, like in Europa Park, you can find bad taste here and there. Not as serious and widespread as in EP of course. For example, Tomorrowland really is a mess. And these garden gnomes style statuettes of Snow White and the seven dwarfs next to the castle are certainly full of history and therefore oh-so-important but come on, it’s outdated and out of place.
That said these small imperfections do not prevent Disneyland Park to easily reach the top of the best theme parks in the world. It’s compact and crowded, but also incredibly cozy. Disneyland was a pioneer in the small group of theme parks that decided to aim at a high quality standard. Sixty years later, this leitmotiv is still intact and only a tiny minority of theme parks have followed the lead – unfortunately. I know the first visit effect has something to do with it, but after visiting Paris, Orlando and Anaheim, I think I’m officially #TeamDisneyland.
The bustling Disney California Adventure and its massive CarsLand and gorgeous Buena Vista Street are certainly no strangers to that choice. Well guess what: we’ll have a closer look at DCA in the next Quality Control review! Unexpected, huh?
A collection of super headliners
Disneyland offers some of the best – and sometimes classic – attractions in the world. Many of them are the original version. Purists will appreciate.
Quantity
Disneyland is by far the Disney park with the biggest amount of attractions. In that, DLP, WDSP, DAK and DHS just don’t play in the same league.
Great overall condition
Despite his 60 years of existence, Disneyland is really neat. Maintenance and operations are top notch.
Tomorrowland
It’s time for a solid intervention. Hey Star Wars! Are you available in the next five years? I’m calling for an emergency – thank you.
Merchandise
It’s perhaps only a matter of bad timing, but I have not found the vintage style wonders that I expected. And the 60th anniversary merchandise is an distasteful abomination. Where are you Kevin Kidney and Jodi Daily?
The crowd
Walkways are narrow and traffic jams are common.
Have you ever been to Disneyland? Or are you wishing to visit it? How do you think it compares to other Disney parks? I’m curious to know your opinion in the comment section!
Finally, don’t miss the second part of this ‘Quality Control’ with my extensive review of the recently revamped theme park Disney California Adventure!
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