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Après une review exhaustive du flamboyant Wizarding World of Harry Potter : Diagon Alley (Universal Orlando), partons chez le voisin d’en face à Walt Disney World à la découverte du New Fantasyland : la plus grande expansion dans l’histoire du Magic Kingdom. Un investissement de taille souvent perçu comme la réponse de Disney au succès colossal des attractions Harry Potter. A tort ou à raison? Mesdames et Messieurs et vous les enfants, voici votre Contrôle Qualité spécial New Fantasyland.
Cette nouvelle zone est séparée du Fantasyland existant par une muraille ouverte, délimitant la cour du fameux château de Cendrillon de ce qui s’apparente à une forêt dans laquelle coexistent différents contes de fées popularisés par Disney. La différence est instantanée car vous ne visitez plus ces contes une fois passés le portail d’entrée d’une fête foraine médiévale comme c’était le cas jusqu’alors, mais bien dans leur environnement naturel, tel qu’ils sont représentés dans les films. Ce qui permet plus de libertés créatives.
Mais entrons dans le vif du sujet : les attractions.
Under the Sea: Journey of the Little Mermaid
Ouvert en décembre 2012, ce dark-ride est en fait un clone d’une attraction ouverte un an plus tôt à Disney California Adventure. Il s’agit d’un dark-ride à l’ancienne : véhicules de type OmniMover à la Phantom Manor ; audio animatroniques rudimentaires à la It’s A Small World et plus complexes à la Pirates of the Caribbean, pour les personnages d’Ariel, Eureka et Ursulla. Ceux-ci sont dottés de mouvements plus vrais que nature, en particulier l’animation des cheveux d’Ariel dans l’eau. Les wagons-coquillages nous emmènent revisiter les scènes clé du film, ce qui avouons-le, n’est pas d’une créativité folle. L’exécution est très soignée mais je ne suis pas franchement fan de certains choix artistiques, comme la scène principale de l’attraction, tout en animatroniques aux mouvements extrêmement basiques. Et un climax un peu plus grandiose aurait été bienvenu pour la défaite d’Ursulla que de simples ombres chinoises.
Le niveau est donc inégal et dans son ensemble, l’attraction m’a laissé de marbre. Journey of the Little Mermaid est un peu trop classique à mon goût et ne propose rien de réellement neuf. Par contre, la file d’attente m’a tapé dans l’oeil. Rochers, galeries, cascades d’eau, sable et végétation matérialisent magnifiquement l’univers du dessin animé : un exercice difficile auquel beaucoup de parcs échouent. Ici, l’immersion est naturelle et riche en détails, comme ces véritables coquillages incrustés dans la roche et le sol.
La trouvaille la plus novatrice de l’attraction se trouve justement dans la file d’attente. Un jeu interactif permet aux visiteurs de faire passer le temps en aidant de petits crabes animés à ranger les affaires et autres tire-babas glanés par Ariel au cours de ses voyages. Remarquablement intégré dans les décors, ce jeu est est aussi très sympathique sur le plan technique : il suffit de pointer du doigt les objets qui ne correspondent pas à ceux disposés sous vos yeux. Simple, efficace, intelligemment pensé et brillamment exécuté. Ajoutez à cela un animatronique d’Eurêka encore plus cute qu’une portée de chatons et le Magic Kingdom tient ici sa file d’attente la plus sexy et contemporaine. Maintenant, c’est un peu dommage que l’intérêt principal de cette attraction dans soit dans la file et pas dans l’attraction.
Cette expérience d’un genre nouveau se situe au croisement entre attraction, spectacle et rencontre avec les personnages. L’histoire? Vous pénétrez dans la ravissante maison de Belle à son insu (oui, comme un cambrioleur) pour lui préparer une fête d’anniversaire surprise avec l’aide de ses amis. Par petits groupes, les visiteurs sont mis à contribution pour jouer un rôle dans une petite mise en scène. Les décors sont charmants mais le plus spectaculaire vient incontestablement de certains effets spéciaux, comme l’animatronique de Lumière incroyablement fluide et fidèle au personnage. Plus bluffant encore, ce miroir qui s’agrandit sous les yeux incrédules de l’assemblée jusqu’à se transformer en passage ouvert au travers duquel le groupe est invité à passer pour rejoindre la pièce suivante. Concrètement, je n’ai pas encore compris comment fonctionnait l’effet, ce qui est toujours bon signe.
Grâce à la taille réduite du groupe de visiteurs, Enchanted Tales With Belle réussit à conférer une ambiance très intimiste à l’expérience. Je me suis surpris à passer un bon moment dans ce qui s’apparente malgré tout à un meet’n’greet de personnages Disney. Mais justement, au croisement entre attraction, spectacle et rencontre avec les personnages, cette expérience intégrée et interactive (pas avec des écrans tactiles mais avec des humains pour une fois) enrichit grandement le meet’n’greet traditionnel où les visiteurs font une longue file d’attente pour passer 30 secondes avec le personnage le temps de prendre une photo avant d’être expédié.
Sans être friand de ce genre d’attractions, je trouve néanmoins plein de qualités à ce meet’n’greet nouvelle génération. Une bonne surprise pleine de trouvailles bien pensées. Je n’y aurais pas cru sur papier, mais Enchanted Tales With Belle est une expérience innovante et résolument contemporaine. Si si!
Quitte à passer un meet’n’greet en revue, pourquoi pas un restaurant me direz-vous. Be Our Guest est un restaurant service rapide à midi et service à table le soir. Une fois traversé un grand pont surplombant la forêt, vous entrez dans le château de la Bête. Vous êtes accueilli tel un monarque et l’on vous installe à table dans l’une des trois grandes pièces du château : la salle de bal, la salle à manger et la bibliothèque de la Bête. Clairement les trois salles ne se valent pas : la salle de bal est si grande qu’on dirait un réfectoire d’école; la salle à manger fait gentiment le job mais la bibliothèque quant à elle est incroyablement riche en décors. Cette salle nous plonge en fait dans la bibliothèque après le passage dévastateur de la Bête : carreaux brisés, rideaux déchirés, mobilier détérioré, pénombre ainsi que quelques effets ingénieux : dans un coin trône une cloche de verre sous laquelle la fameuse rose perd doucement ses pétales. Aussi, à intervalles réguliers, une animation fait apparaître le visage de la Bête sur un portrait du prince lorsqu’il avait encore l’apparence humaine. L’atmosphère dans cette salle est intrigante et intimiste. Be Our Guest aurait gagné à recevoir la même attention au détail dans chaque pièce. La salle de bal notamment est tellement grande qu’il s’en dégage une ambiance bruyante, impersonnelle et peu agréable.
Be Our Guest mérite néanmoins que l’on s’y attarde, car comme la plupart des attractions du New Fantasyland, ce qui n’aurait pu être qu’un restaurant est ici une expérience intégrée : c’est un restaurant, mais c’est aussi un meet’n’greet et des décors à explorer. En effet, la Bête fait régulièrement une entrée annoncée dans le château et les visiteurs sont invités à venir la rencontrer, et dès votre arrivée, vos hôtes vous invitent chaleureusement à visiter les autres pièces du château pendant ou après votre repas.
Une idée toute simple exprime bien le travail de recherche effectué afin de faire de ce restaurant une expérience à valeur ajoutée : point de carte des desserts, ceux-ci vous sont présentés sur un chariot amené à votre table par votre hôte. Il ne vous reste plus qu’à choisir celui qui vous fait le plus saliver. Un véritable traitement royal.
Tant qu’à faire un chapitre entier sur un resto, un mot quand-même sur la nourriture : pas mauvais du tout, bon rapport qualité prix – dans le contexte d’un parc d’attractions bien sûr. Bien manger n’est pas chose aisée au Magic Kingdom et Be Our Guest, sa carte gourmande et ses formules rapide à midi et service à table le soir, offre de nouvelles alternatives franchement bienvenues. Mais vous l’avez compris, l’intérêt réel de l’endroit se trouve plus autour de l’assiette que dedans.
Lors de la présentation du New Fantasyland en 2009, Seven Dwarfs Mine Train ne faisait pas partie des attractions annoncées. Une série de meet’n’greets avec les princesses et Clochette étaient initialement prévues. Ce qui faisait du New Fantasyland un investissement exclusivement dédié aux intérêts des fillettes. Lorsque Tom Staggs prit la place de Jay Rasulo à la tête de la division Parks & Resorts de Disney, il pris la décision sensée de supprimer quelques meet’n’greets pour les remplacer par une attraction plus attrayante pour tous, et pas seulement les filles : une montagne russe familiale sur les sept nains.
Ouvert à l’été 2014, le Seven Dwarfs Mine Train propose deux courtes parties coaster et une courte partie dark-ride. L’attraction se situe au milieu du New Fantasyland, elle est donc intégralement contournable. Autre particularité annoncée : les wagons ont la capacité de se balancer. Un détail intriguant sur papier qui en pratique n’apporte strictement rien. Le vrai atout du coaster, c’est sa thématisation hyper soignée. De la scénographie extérieure de la colline à la section dark-ride en passant par la file d’attente, tout est riche en détail et très réaliste.
La partie dark-ride nous emmène dans la mine des sept nains où brillent des centaines de diamants colorés. Les audio animatroniques des sept nains sont remarquablement fluides. L’animation des visages des personnages par vidéo-projection intérieure (comme l’animatronique de Buzz l’Eclair Bataille Laser) est excellent et exécuté à la perfection. Ne vous y trompez pas, aucune photo ou vidéo que vous trouverez en ligne ne rend justice à cette technique, il faut le voir de ses yeux pour prendre la mesure de la qualité d’exécution. Ce court passage dark-ride inclus aussi une bonne idée : l’ombre des sept nains nous accompagne sur les murs de la mine pendant la montée du train sur un lift alors que les nains sifflotent l’air de leur chanson emblématique ‘Hey-ho’. Les visiteurs ne peuvent s’empêcher de la reprendre en chœur eux aussi. Un vrai moment d’immersion au coeur de l’histoire. Il faut souligner à quel point la bande originale du film Blanche Neige se prête à merveille à la musique d’une attraction : un air entêtant à la It’s A Small World, à la différence près que vous n’avez pas des envies de meurtre en sortant de la mine des sept nains.
Sur les parties dark-rides comme sur les parties coaster, tout parait bien trop court. C’en est presque frustrant. Je suppose qu’il a fallu faire rentrer cette attraction au chausse-pied dans l’espace laissé par les meet’n’greets initiaux. Au rayon défauts, il y a aussi cette curiosité : bien que cette superbe colline soit exposée sous tous les angles, il est difficile de trouver un emplacement où prendre la photo parfaite (le meilleur exemple de ce dont je parle est sans conteste Splash Mountain). Plus étonnant encore, l’éclairage nocturne semble pratiquement inexistant sur la colline. Plongée dans le noir, cette superbe scénographie est tout simplement invisible une fois la nuit tombée. Dommage.
Pour faire simple Seven Dwarfs Mine Train a les atouts visuels d’une grande attraction, mais pour un tour aussi bref et des technologies aussi éculées, l’expérience ne vaut pas un temps d’attente digne d’une vraie attraction ‘E-ticket’ complète.
En conclusion, ce New Fantasyland est un mélange d’attractions très traditionnelles dans un écrin thématique resplendissant. Il y a deux façons de recréer des dessins animés en dur. On peut le faire comme les vilaines zones Toon Lagoon, et Marvel de Universal’s Islands of Adventure en utilisant la palette de couleurs et (l’absence de) textures et détails pour coller au rendu visuel d’un cartoon ; ou en reproduisant les formes et contours des décors des films en les agrémentant de couleurs, matières et détails propres au monde réel. C’est ce qu’à fait Disney au New Fantasyland et le résultat est crédible et vraiment charmant. New Fantasyland offre une thématisation riche et soignée du niveau de Disneyland Paris, ce qui jusqu’à présent au Magic Kingdom n’était visible que sur Splash Mountain… construit en 1992! Silence embarrassant. Seule la zone Storybook Circus et ses attractions rénovées (Dumbo, Barnstormer) fait pale figure. Le détail est là mais la sauce ne prend pas, il ne s’y passe pas grand chose.
Est-ce que New Fantasyland est du niveau des Wizarding Worlds of Harry Potter? Non. Parce qu’Universal offre la thématisation, l’aspect next-gen ET des ride-systems réellement innovants. Est-ce que New Fantasyland est ou devrait être considéré comme la réponse de Disney aux Wizarding Worlds of Harry Potter? Bonne question. Je vois cela comme une réponse plus stratégique que créative. New Fantasyland, comme tous les investissements de Disney World depuis Expedition Everest, ne fait que reproduire les recettes qui ont fait la réputation de Disney afin de capitaliser sur le cœur de cible du resort. Zéro prise de risque. Et donc zéro risque d’en sortir en pensant (ou en hurlant) “C’était la meilleure attraction du monde!” Comme sur Harry Potter and the Forbidden Journey, Harry Potter and the Escape from Gringotts ou The Amazing Adventures of Spiderman. Et non, ce n’est pas qu’une question de sensations fortes ou de public-cible.
Les fautifs sont probablement les décisionnaires frileux des parcs Disney US sur le plan de l’innovation technologique, car Walt Disney Imagineering est toujours capable de créer de grandes attractions novatrices: quand WDW ouvre New Fantasyland et ses attractions du siècle dernier, d’autres parcs Disney hors USA inauguraient récemment des attractions réellement contemporaines. Même Disneyland Paris, c’est dire!
S’il y a peu d’innovations techniques dans les ride-systems des attractions, elles sont cependant agrémentées de nombreux ajouts next-gen, comme les files interactives ou les expériences intégrées dont je parle plus haut. On sent qu’il y a eu un vrai travail de recherche sur la façon d’améliorer ou de re-penser des concepts datés ou problématiques au niveau de l’expérience visiteur. C’est l’aspect que je trouve le plus intéressant et le plus prometteur de ce New Fantasyland.
Après avoir passé une journée et demi à Universal pour découvrir The Wizarding World of Harry Potter : Diagon Alley et deux journées à Disney World, j’ai sérieusement considéré laisser tomber mon troisième et dernier jour à WDW pour retourner chez Harry Potter. Je ne l’ai pas fait pour la seule raison que mes entrées à Disney World étaient déjà payées. Si j’avais su, j’aurais passé plus de temps à Universal et moins de temps chez Disney. Mon prochain trip à Orlando en tiendra compte.
Voilà donc le résultat concret du furieux manque d’ambition de Walt Disney World. Il est grand temps qu’ils se concentrent à nouveau sur le vrai coeur de leur activité : créer des attractions de classe mondiale en tout point. L’immersion et l’expérience visiteur c’est important mais il ne faut pas négliger le principal pour autant quand on opère des parcs d’attractions : les attractions.
On se réveille Disney World!
Le réalisme
Matériaux, couleurs, textures plus vrais que nature : la meilleure façon de recréer des dessins animés.
L’aspect next-gen
New Fantasyland est aussi un mini laboratoire visant a améliorer l’expérience visiteur parfois rude des parcs à thèmes.
Les licences
Par les temps qui courent, miser sur des licences aussi vieilles, c’est rafraîchissant.
Le manque d’ambition
En misant tout sur les décors et l’expérience visiteur, Walt Disney World a tendance à opter pour des ride-systems expérimentés mais vus et revus, au grand dam de l’innovation.
Storybook Circus
Une très jolie zone morte, ça reste une zone morte.
L’éclairage nocturne
De nuit, la majeure partie du New Fantasyland n’est éclairée qu’à la lumière des lampadaires des allées. C’est particulièrement frappant sur la mine des sept nains: un tableau bucolique en journée; un véritable trou noir une fois la nuit tombée.
After my comprehensive review of the flamboyant Wizarding World of Harry Potter : Diagon Alley (Universal Orlando), let’s visit the neighbor Walt Disney World to discover New Fantasyland: the largest expansion in the history of the Magic Kingdom. This big investment is often seen as Disney’s response to the wildly successful Harry Potter attractions across the way. But is it right to compare both in these terms? Ladies and gentlemen, boys and girls, suits and nerds, here is your New Fantasyland Quality Control!
This new area is separated from the existing Fantasyland thanks to an open castle wall, isolating the court of the iconic Cinderella Castle and a forest in which several fairy tales popularized by Disney come to life. The difference between both old and new Fantasyland is instantly noticable because you don’t just visit these tales once you past the entrance of a medieval carnival as it was the case previously, but in their natural environment, just like they are represented in the films. This allows more creative freedom.
But let’s get rid of the chit-chat and let’s talk about what really matters to us : the attractions.
Under the Sea: Journey of the Little Mermaid
Opened in December 2012, this family dark-ride is actually a clone of an attraction that opened a year earlier at Disney California Adventure. The ride system is a classic one : Omnimover vehicles à la Haunted Mansion; basic audio animatronics à la It’s A Small World and more complex audio animatronics à la Pirates of the Caribbean for the characters of Ariel, Scuttle and Ursulla. These ones deliver lifelike movements, especially the animation of Ariel’s hair in the water. Shell shaped vehicles take us to visit the key scenes of the film, which, let’s face it, is not very creative. Also, a more dramatic climax for Ursulla’s defeat would have been better. The execution is neat but I’m not really a fan of some choices like the main scene of the attraction, where all animatronics are extremely basic and sometimes tacky looking.
The overall quality of execution is random and the attraction left me underwhelmed. Journey of the Little Mermaid is perhaps too classic and offers nothing really new. However, I quite liked the queue line. Solid rockwork, galleries, waterfalls, sand and greenery succeed at recreating a cartoon environment in a tangible setup: a difficult task that many parks fail at. On the waiting area of Mermaid, immersion is natural and detail heavy, like for instance these real seashells embedded in the rock.
The most innovative idea of the attraction happens to be located in the queue area. An interactive game allows visitors to help tiny CGI crabs to store various objects and thingamabobs that Ariel found during her voyages. Remarkably integrated into the scenery, this game is also user friendly: just finger-point the objects that do not match the other ones. Simple, effective, smartly designed. In addition to that, a Scuttle animatronic even more cute than a litter of kittens explains the rules to the visitors. These features make Mermaid the Magic Kingdom’s sexiest and most contemporary queue. But it’s definitely a shame that the main interest of this attraction lies in the queue line and not on the attraction.
This new type of experience is at the crossroads between attraction, show and character meet’n’greet. What’s the story? You enter the lovely house of Belle while she’s away (yes, just like a burglar) to make her a surprise birthday party with the help of her friends. In small groups, visitors are invited to play a role in a little play. The theming of the house is lovely but the most amazing part is definitely the special effects. Such as the Lumière animatronic : incredibly smooth and true to the original character design and animation. Even more striking, this mirror that expands right in front of the amazed audience, that enventually turns into an open gate which the group needs to walk through to enter the next room. Actually, I haven’t figured out how this effect works, which is always a good sign.
Due to the small size of the group of visitors, Enchanted Tales With Belle delivers a very intimate experience. I found myself having a good time despite the fact that I’m not into character meet’n’greets. This mix of an attraction, a show and a character meet’n’greet and this integrated and interactive experience (not with touch screens but with humans for once) adds a lot of value the traditional meet’n’greet where visitors wait in line for hours to finally spend 30 seconds with the character, take a picture and that’s it – next please!
I’m usually not interested in this kind of experiences, however, I find a lot of qualities to this next-gen type of meet’n’greet. I would’nt believe it, but Enchanted Tales With Belle is an innovative and really contemporary experience. Yes it is!
Now that I review character meet’n’greets, why not reviewing a restaurant as well? Be Our Guest restaurant is a quick service at lunchtime and table service in the evening. After walking on a long bridge overlooking the forest, you enter the castle of the Beast. You are greeted as a monarch and you’re seated in one of the three main rooms of the castle: the ballroom, the dining room and the library. The attention to detail is very different in each room: the ballroom is so big it looks like a high school canteen; the dining room just looks ok and the library features a lot of great theming. This room takes us in the library after it got destroyed by the Beast: broken windows, torn curtains, damaged furniture, dark lighting and several cool special effects : in one corner stands a glass bell in which the famous rose slowly loses its petals. Also, an animation shows the face of the beast on a portrait of the prince when he was still a human. The atmosphere in this room is mysterious and intimate. Be Our Guest would be even better if it featured the same great theming in every room. The ballroom especially is so huge and noisy that it makes the environment impersonal and not so pleasant.
Be Our Guest is interesting because like most of New Fantasyland attractions, it could have been just a restaurant but it’s actually an integrated experience instead: it is a restaurant, but it ‘is also a character meet’n’greet and it offers a lot of nice scenery to explore. Every now and then, the Beast is announced in the castle and visitors are invited to come meet him. Also when you arrive in the castle, your hosts kindly invites you to visit the other parts of the castle during or after your meal.
Here is a simple idea that really shows the work that has been done to make this restaurant an experience with added value: there is no menu for the desserts. Instead they are presented on a cart that’s brought to your table by your host. All you have to do is pick the one you want on the cart. A real royal treatment!
Since I’ve just written a whole chapter on a restaurant (seriously?) I cannot not say a word about the food: it’s actually quite tasty and offers good value for money – in the context of an amusement park. Finding something tasty and preferably healthy is not easy in the Magic Kingdom and Be Our Guest, thanks to its gourmet menu, its table service on the evening and quick service for lunch, offers new alternatives that are a welcome addition. But you get it, the real point of this restaurant is more around the plate than on it.
During the presentation of the New Fantasyland in 2009, Seven Dwarfs Mine Train was not part of the attraction lineup. A bunch of character meet’n’greets with princesses and Tinkerbell were initially planned. These made New Fantasyland an investment exclusively targetting little girls. When Tom Staggs took the place of Jay Rasulo at the head of the Parks & Resort division of Disney, he took the wise decision to remove some meet’n’greets to replace them with an attraction that would be more interesting for all demographics, not just girls (silly Jay Rasulo!) : a family coaster based on the seven dwarfs.
Opened in summer 2014, the Seven Dwarfs Mine Train features two short rollercoaster portions and a short dark-ride portion. The attraction is located right in the middle of New Fantasyland, it means that you can walk around it entirely. Another mainte feature feature is the fact that wagons have the ability to swing. An intriguing detail that actually doesn’t add anything to the ride. The real point of the coaster is its super neat theming. From the outdoor scenery of the hill to the dark-ride section and the queueline, everything is rich in detail and very realistic.
The dark-ride section takes us right into the mine of the seven dwarfs where hundreds of colored diamonds shine and glow. The audio animatronics of the seven dwarfs are remarkably smooth. The animation of the characters’ faces features internal video projection (like the Buzz Lightyear Astro Blasters queue animatronic) is excellent and mastered to perfection. Be careful, no picture or video you can find online do justice to this technique, you really have to see it live to witness the brilliant execution. This short dark-ride scene also includes a nice idea: the shadow of the seven dwarfs walk along us on the walls of the mine while the train goes up on the lift while dwarfs whistle their signature song ‘Hey-ho’. Riders can’t help but sing along wih them. A tlovely moment of immersion into the story. It should be noted how the original score from the Snow White movie fits perfectly as an attraction sondtrack: simple, catchy songs that will be stuck in your head for the rest of the day like It’s A Small World, except it doesn’t make you want to kill someone when you exit the Seven Dwarfs Mine Train.
The ride has a major downside : the whole experience seems way too short. It’s pretty frustrating. I guess they did the best they could to make a rollercoaster fit in the initial character meet’n’greet location. There is also this curiosity: although this beautiful hill is exposed from all angles, it is difficult to find a location to take the picture perfect (the best example of what I’m talking about is definitely Splash Mountain). Even more surprising, night lighting seems almost non-existent on the hill. As a result, this beautiful set design is barely visible after dark. Too bad.
Long story short, Seven Dwarfs Mine Train has all the visual skills of a large scale attraction, but with such a short ride time and old-school technologies, the experience is not worth the posted skyrocketing wait time of a true ‘E-ticket attraction.
In conclusion, New Fantasyland is a mix of very traditional attractions magnified in a wonderful themed setting. There are two ways to recreate cartoons in a tangible world. You can do it like the ugly Toon Lagoon and Marvel areas from Islands of Adventure by using the color palette and (lack of) texture and detail to stick to the visual rendering of the cartoon; or you can mimic the forms and shapes of the original film and add true to life colors, materials and details from the real world. It is this what Disney did on New Fantasyland and the result is incredibly credible and gorgeous. New Fantasyland offers the same rich and neat theming level you can see in Disneyland Paris, which in the Magic Kingdom only existed on Splash Mountain so far … but it was built in 1992! *Awkward silence* Only the Storybook Circus area and its renovated attractions (Dumbo, Barnstormer) doesn’t match the rest of the new land. It features gorgeous art direction and detail but it just feels weird and empty.
Does New Fantasyland catches up with the Wizarding Worlds of Harry Potter? No. Because Universal has the theming, the next-gen features AND truly innovative ride-systems as well. Is New Fantasyland (or should be considered as) Disney’s the answer to the Wizarding Worlds of Harry Potter? Good question. I think it’s more a strategic response that a creative one. New Fantasyland, like all Disney World investments since Expedition Everest, only repeats Disney’s proven but aging keys of success and thus only capitalize on the core target of the resort. Zero risk. Which also means : zero risk of exiting a new ride thinking (or yelling) “It was the best attraction in the world!” like you do on Harry Potter and the Forbidden Journey, Harry Potter and the Escape from Gringotts or The Amazing Adventures of Spiderman. And no, it’s not just a matter of thrills or different target audience.
So who’s guilty of this lack of technological innovation? The US Disney park managers I guess, because Walt Disney Imagineering is still able to create great, innovative attractions : while WDW’s New Fantasyland opened rides from the past century, other Disney parks outside the US were opening true, contemporary attractions. Even Disneyland Paris, can you believe it?
If there is few technical innovation on the ride-systems, the attractions however recieved many next-gen additions, such as interactive games in queue lines or integrated experiences which I explained above. You can feel that there was a real research work on how to improve or re-think dated our problematic concepts on the guest experience level. That’s the most interesting and promising part of this New Fantasyland to me.
After spending a day and a half at Universal to discover The Wizarding World of Harry Potter: Diagon Alley (ready my review) and two days at Walt Disney World, I seriously considered dropping my third and last day at WDW to return visit Harry Potter. I didn’t do it for the one reason : my admission tickets to Disney World were already paid. If I had I known, I would have spent more time at Universal and less time at Disney. Be sure my next trip to Orlando will take that into account.
That is the actual result of Walt Disney World’s massive lack of ambition. It’s time that they focus on the real core of their activity once again: creating world-class attractions on every level. Immersion and guest experience is important, these should never take over the very reason people visit an amusement park : attractions.
Wake up Disney World!
Realism
Lifelike materials, colors, textures: the only way to successfully recreate cartoon environments into the real, tangible world.
Newt-gen features
New Fantasyland is like a mini laboratory that’s finding new ways to improve the sometimes rough theme park visitor experience.
Franchises
These days, using old intelectual properties (IP) is refreshing.
Lack of ambition
By focusing mainly on theming and visitor experience, Walt Disney World likes to go for proven ride systems, but these feel very outdated and it’s at the expense of innovation.
Storybook Circus
It’s nice but there’s just nothing going on up there.
Night lighting
Most of New Fantasyland nightly lighting is made with lampposts along the pathways. This is especially sad on the Seven Dwarfs Mine Train hill: such a beautiful setting becomes a huge black hole after dark.
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